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Le voyageur

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Derniers commentaires
25 novembre 2008

Quelle vie choisissez-vous de mener ?



Vie soumise

Se laisser vivre quotidiennement dans cette société. Y être ancré, adapté et subvenir à ses besoins en respectant les règles communes. Accepter l’autorité pour sa sécurité, vivre communément, mener sa petite vie de famille, boulot, dodo, plaisirs…

Accepter inconsciemment d’être dévalorisé, manipulé et modelé. Etre diminué, perdre notion de certaines valeurs et amputer notre libre arbitre. Cautionner ce système, y contribuer. Poursuivre notre dévalorisation, pénétrer de plus en plus profondément au cœur du système, devenir fourmi travailleuse plutôt que fourmi penseuse.

 Collaborer, se résigner à notre condition et être heureux.

 

Vie marginale

Refuser notre système, abandonner les règles établies. Remettre en cause ce qui existe. Se rebeller, ne plus respecter l’autorité établie, faire évoluer ce système vers de nouvelles idées. Reconsidérer notre condition et la rejeter.

Ne plus être manipulé et protester. Lutter contre notre formatage, l’analyser, le comprendre pour mieux le rejeter. S’exprimer, penser par nous même en faisant abstraction des influences extérieures. S’entraider pour pouvoir résister. Rejeter toutes idées préétablies et y réfléchir par nous même. Se libérer, se détacher et retrouver le sens des valeurs. Contempler. Vivre mais souffrir. Comprendre, mieux percevoir la réalité. Déprimer, sombrer…

Se relever et s’isoler. Trouver sa propre manière de lutter, ne jamais renoncer et protester. Finalement de part notre choix de vie, être malheureux de la condition humaine mais heureux d’y être échappé.

 

Vie travestie

Vivre malgré tout. Regarder tout autour de soi, observer et contempler. Prendre conscience de notre réalité. Etre angoissé, déprimé. Souffrir mais réagir. Réfléchir sur notre condition, se demander quelle vie mener, se questionner, planer, trouver.

Réagir mais subvenir à ses besoins. Rester dans cette société, y contribuer. En faire partie et y rester dépendant. Accepter les règles et être soumis… … en partie. Ne jamais collaborer, ne jamais oublier ce que l’on est ni ou l’on vit. Se résigner à notre condition pour une seule raison. Pénétrer ce système pour mieux le comprendre, mieux le critiquer, mieux le démasquer.

Faire prendre conscience à tous de la vérité. Lutter, ne jamais abandonner, aider. Etudier, réfléchir, percevoir ce que l’on ne voyait plus. Discuter, renseigner et s’exprimer avec tous.
Déprimer, rêver, espérer...

Persister, résister aux désirs, repousser les influences. Vivre avec tous pour tous. Rester dans cette société et ne jamais cesser de l’observer.
Etre heureux malgré tout dans l’espoir un jour de pouvoir en sauver.

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12 septembre 2008

Page blanche


Page vide je ne peux te laisser blanche.

Seule ainsi je ne peux te laisser, vide de tout ou plein de rien, je ne peux te laisser ainsi.

Solitaire devenue, qu'adviendra t-il de toi? Sans raison d'exister, tu n'a plus d'utilité.

Dans ce monde si pratique tu serai inexistante...

"Ou irais tu? Que ferais tu dans cet infini espace?"

Reflexion? compassion? peut etre...

Peu importe! maintenant tu n'es plus vide.

 

13 avril 2008

Envie et besoin

L'envie envie le besoin ainsi que le besoin a envie de l'envie.

Sans l'envie nous n'aurions de réels besoins. Cela devient même un besoin de l'envie.

Envies quotidiennes qui deviennent des besoins,
                               sans l'envie du besoin nous en saurions en vie.

27 novembre 2007

Soupir

Des clignements... des picotements ... Passage sur mes yeux de cette main bienfaitrice de son action ...
Encore un matin difficile ou on prend l'habitude de lutter.

Combat interminable ou la mollesse prend possession de notre corps, le découragement devient la règle d'or.

Déconnexion ... ... recherche du présent ... ... ...
... Bip !
Une image s'affiche. Un semblant de réveil. Un coup d'adrénaline.

Quotidienne léthargie, nous ne sommes que des pantins en attente de connexion. Animés par notre devoir de présence et notre bonne conscience, nous montons sur scène.

" Faites place ! Jouez de moi ! Peu importe! Je ne suis animé que de désirs éphémères ! Je ne connais que trop bien ce jeu auquel je joue quotidiennement. Le jeu du poisson rouge bien présent mais au regard vide qui -miroir de l'âme- ne reflète pas la moindre réflexion ! "

Lourde sensation ressentie dans le corps ... pesanteur de notre esprit ... la moindre idée de s'activer nous fait peur ...

Épuisement profond ou plus rien ne régit notre corps, je suis vaincu par la fatigue.

31 août 2007

La boite aux lettres

Munie d'un clapet, d'une porte fermée à clef -cette petite boite de forme cubique est de sa simple constitution représentative de l'homme.

Habituellement posée sur un piquet, incrustée ou posée sur un mur, elle est déclinée sous différentes formes et couleurs aux goûts de chacun. Simplicité qu'elle est, nous n'y prêtons pas attention.
C’est en regardant de plus près sa constitution que nous pouvons retrouver une spécificité de l'homme.

Omniprésentes chez l’homme, la peur et l’impuissance ont fait de la boite aux lettres ce qu'elle est aujourd'hui. Munie d’un verrou, son accès y est restreint, faisant d’elle la seule garante de la sécurité du courrier distribué.

Le verrou se retrouve être -pour l’homme- un soulagement face à sa misanthropie.

Simple boite faisant partie de notre quotidien nous ne voyons pas toutes les représentations des choses les plus simples.

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8 août 2007

Société de consommation

La consommation est devenue la morale de notre société.

 

Auparavant nous achetions que ce que nous avions besoin mais désormais ce temps est révolu. Nous sommes entrés dans cette société qui nous pousse toujours à consommer plus. Mais pourquoi consommons nous tous autant? En avons nous le besoin? Non il n'est plus vraiment question de besoin mais surtout d'envie.

L'envie génère le besoin et c'est ce qui fait que nous achetons toujours de plus en plus en prétextant que c’est une nécessité. Nos envies sont interprétées comme des besoins. Initiateurs de la consommation massive, nous sommes des victimes. Nous ne nous rendons plus compte à quel point nous consommons et cela nous laisse -bien qu'on est déjà entendu parlé de ce phénomène- indifférents. Où allons nous? Notre avenir est très inquiétant ! Nous ne savons pas jusqu’où nous pourrons aller à agir ainsi. Production, consommation, destruction voila le cycle de fonctionnement propre à notre société ou plutôt propre aux sociétés modernes.

 

Un cycle qui bien évidemment entraîne la pollution.

 

Ce fonctionnement ne peut durer éternellement car à consommer ainsi c’est notre terre que nous consumons petit à petit.

Mais il n'y a pas de production sans demande et cette demande nous la générons. Nous sommes la principale cause de dégradation de notre environnement. Non seulement cela nuit à notre environnement mais aussi -pour ceux qui ne se sentent pas concernés par notre planète- cela nous nuit directement. Les nouveaux besoins ressentis ont un coût que nous payons. Auparavant nous n’avions pas besoin de tant de choses et cela avait pour conséquence des dépenses personnelles moins importantes.

 

Cette société de consommation dévalorise l'objet.

 

Celui-ci n’a plus aucune valeur car il devient facilement et rapidement remplaçable. Ce qui accroît incessamment la consommation car l'objet n'ayant plus autant d'importance il devient négligés et trop souvent remplacé. Cercle infernal de la consommation qui ne semble pouvoir se terminer qu'a la détérioration irrémédiable de notre terre.

8 avril 2007

Invitation

        Comme je l'ai dit précédemment dans mes textes, nous sommes bercés d'illusion comme une douce musique qui n'en finie jamais.... D'ailleurs cette musique nous est tellement familière que nous aurions du mal de nous imaginer à avancer sans elle. Notre vie que nous menons et bercée de cette illusion omniprésente.

        Il est d'une certaine manière une chance de pouvoir se rendre compte de ce qu'est la vie ou plus simplement de ce que nous sommes. Mais il n'est qu'une minorité d'hommes qui sont véritablement conscients d'eux même.
Cet accès à la vérité est disons d'une certaine manière difficile." Il suffit de réfléchir " dirai -je. Mais cela semble difficile, fastidieux pour la majorité des hommes. Ils se disent" à quoi cela sert -il de réfléchir sur nous? Que pouvons nous savoir de plus?" je répondrai...." beaucoup plus que l'on ne pourrait s'imaginer!"

         La réflexion, accès vers la vérité ou la désillusion est le propre de l'homme. Nous sommes tous munis d'un cerveau, d'une conscience qui nous permet de réfléchir et de comprendre. C'est la particularité de l'homme. Sans cela nous ne serions que des animaux.

        Alors réfléchissons !! Soyons ce que nous sommes, ne vivions plus comme des moutons dans une société qui maintient ce voile devant nos yeux.

Chacun, à notre propre manière nous pouvons courir vers cette désillusion!

         Les philosophes le font à travers la réflexion, les artistes à travers l'art. Nombres de personnes ont cherchées un nouveau regard que ce qui nous entoure en espérant y voir un peu mieux sur notre monde. Mais nous ne sommes pas tous philosophes, ni artistes bien que nous sachions tous réfléchir. Nous n'avons pas tous les même capacités...

Vivre différemment!

        Voila ce que nous pouvons tous faire au quotidien. C'est une invitation que je vous envoie. Soyez plus libres, plus spontanés et libérez vous. Marginalisez vous d'une certaine manière!! Bien que ce terme est une connotation négative pour nombre d'entre nous, il s'agit avant tout de nous déconditionner, de mieux voir la vie, de mieux la comprendre.


        Au quotidien je recherche la vérité et je parcours ma désillusion.A chaque instant je peux -comme nous le pouvons tous- m'arrêter et me poser toutes sortes de questions, chercher à l'instant même la raison de faire ce que je fais. Chercher à voir la vie différemment comme je le montre dans mes textes.

        Notre désillusion peut se faire constamment. Nous décidons notre devenir à travers nos choix que nous faisons à chaque instant!

Alors agissons, réfléchissons et devenons des hommes démunis d'illusions!

4 avril 2007

Petit message


Depuis la création de ce blog, je me suis tenu d'écrire de manière régulière toutes les semaines. Venant de me rendre compte que mes derniers écrits (qui ne sont pas tous publiés) étaient de piètre qualité, je me suis questionné sur la raison. Je me suis alors rendu compte que mes réflexions nécessitaient plus de temps.
Mes textes seront publiés moins fréquemment mais j'espère qu'ils seront de meilleure qualité et un maximum pertinents.

Bonne lecture.

27 mars 2007

Jusqu'ou sommes nous différents?

Posons nous la question! Nous avons tous conscience de ce que nous sommes. Nous sommes tous différents des autres. Mais jusqu'à quel point pouvons nous nous différencier des autres?

Comme nous le savons tous, nous sommes différents car physiquement uniques. Mais pourquoi cherchons nous tous à nous dissocier les uns des autres? Il semble que le besoin d'exister de l'homme en est l’origine.

Jusqu'où sommes nous prêts à aller pour nous différencier?

Notre manière de nous habiller est une solution visible de se mettre en marge des autres. Si pour se détacher encore plus de notre entourage nous décidions de venir au travail entièrement nu. Que se passerait il?

C'est sur, on se distinguerait largement des autres mais cela est il faisable? Dans l'absolu rien ne nous empêche physiquement de le faire. Mais moralement nous ne pouvons pas agir ainsi. Notre désir  d'être unique a ses limites. La pudeur peut en être une comme dans ce cas la mais aussi notre conditionnement. Jamais il ne serait accepté ou même toléré que des employés aillent au travail complètement nus .

Nous le savons d’ailleurs tous très bien.

Que se passerait il si à chaque travail demandé nous décidions de ne pas le faire? Que se passerait il si pour se distinguer nous choisissions de ne plus parler? Que se passerait il si à chaque instants nous disions haut et fort ce que l'on pense de tout le monde?

Certaines situations pourraient  être comiques mais nous savons que trop bien que cela est difficilement envisageable car les répercussions ne sont pas en totalité acceptées.

Malgré notre volonté d’unicité, nous sommes à chaque instant contraints. Nous ne sommes différents que dans un certain cadre que nous ne dépassons pas. Il ne nous reste alors -pour ne plus avoir à nous soucier de notre unicité- qu’à outrepasser ce cadre.

16 mars 2007

Conditionnement

Le texte suivant a été publié dans un journal étudiant dans l'iut dans lequel j'étudie. Il a été amélioré avec l'aide l'un de mes professeurs de communication que je remercie à l'occasion.

        Étudiants que nous sommes, que faisons-nous là ? Sommes-nous ici par choix ou par dépit ? « J’ai choisi ma formation » dira-t-on ! Et certes c’est le cas pour nombre d’entre nous ! Nous avons tous l’impression d’être ici par choix.

Mais il est cependant une chose que l’on ne remarque pas. Nous poursuivons des études parce que, comme tout le monde le sait, c’est nécessaire pour sortir dans la vie active avec un diplôme, dans l’espoir de trouver un boulot intéressant et bien rémunéré. Et encore, cela ne sera pas le cas pour nous tous….

        Attention ! Nous sommes conditionnés ! Oui, c’est irrémédiable! Du simple fait que nous vivons dans cette société, nous sommes contraints de suivre un schéma type. Notre vie est conditionnée et nous ne pouvons sortir de ce schéma prédéfini. Pourquoi, faire des études ? Ne devrions-nous pas pouvoir faire ce que nous voulons sans devoir passer par toutes les étapes imposées ? Pourquoi passer autant de temps à étudier alors qu’une simple formation à notre futur métier serait possible ? « Il nous faut apprendre les bases avant de nous spécialiser » nous répondra le Moi Parent. Mais cela, ce sera justement la réponse d’un être conditionné qui ne sait pas se détacher de ce qu’on lui répète depuis longtemps.

Alors devons-nous refuser ces contraintes et choisir notre part de marge ? Dans l’absolu, ce serait l’idéal, mais n’oublions pas que nous ne pouvons survivre dans notre société sans suivre le chemin que l’on nous impose…

         Voilà que notre société nous enlève une part de notre liberté, le choix entièrement libre de faire ce que nous voulons. Il faut aussi nous rendre compte que ce n’est pas seulement ce choix que l’on nous enlève. Notre conditionnement va même jusqu'à nous faire oublier ce choix perdu.

Nous oublions même que nous n’avons pas pu faire ce choix !

Cependant, il ne faut pas remettre en cause tout le système scolaire ni notre société. Car malgré ce petit rappel de notre conditionnement, nous ne pouvons refaire ce qui est fait - bel et bien fait ! - depuis si longtemps.

        Étudiants que nous sommes, à travers nos choix, à chaque instant de notre vie, nous décidons de notre futur. Et il ne faut pas oublier que ces choix peuvent être conditionnés par le simple fait que nous vivons dans une société de conditionnés !

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